Bien qu'il soit né il y a maintenant plus d'un siècle en France, l'avion sans pilote, le futur drone, a pris son envol le 2 juillet 1917. Il ne surprendra personne que son application se voulait d'abord et avant tout militaire. Il s'agissait d'un besoin de prises de vue aériennes et de photos aériennes. Aujourd'hui que le développement technologique a considérablement évolué, si le militaire occupe toujours le terrain pour l'observation ou le combat, l'engouement civil et du loisir font qu'il était devenu urgent de légiférer.
Le cadre de la loi en matière de télépilotage
Depuis le 1er juillet 2018 dans le cadre de la loi N° 2016-1428 du 24 octobre 2016, la DGAC Direction Générale de l'Aviation Civile a complètement modifié le cadre souple existant. Prenant conscience que pour l'application civile, un nouveau métier était en train de naître, la DGAC a créé un nouvel examen permettant de devenir officiellement pilote professionnel de drone : le CATT Certificat d'Aptitude Théorique Télépilote.
L'obtention de cet examen passe par deux volets :
* une formation théorique : différents modules concernant la réglementation drones ; la connaissance des appareils volants ; la préparation et le suivi d'un vol ; les procédures opérationnelles.
* une formation pratique : elle répond à la maîtrise des gestes dans différents types de vol, dans différentes situations. Le candidat doit pouvoir répondre de façon pratique à toutes sortes de situations avec un formateur. Il est à noter que toutes les pratiques antérieures à la loi sont désormais caduques. La DGAC interdit l'autoformation pour l'obtention du CATT. Cette position oblige les anciens pilotes de drones n’ayant pas fait les démarches en 2019, à repasser l'examen afin de valider leur expérience-terrain, par l'obtention du CATT. L'examen théorique consiste en une épreuve écrite d'une durée de 1 h 30 sous la forme d'un questionnaire à choix multiples. Seront déclarés reçus, les candidats ayant validé 75 % des réponses.
* une formation pratique : elle répond à la maîtrise des gestes dans différents types de vol, dans différentes situations. Le candidat doit pouvoir répondre de façon pratique à toutes sortes de situations avec un formateur. Il est à noter que toutes les pratiques antérieures à la loi sont désormais caduques. La DGAC interdit l'autoformation pour l'obtention du CATT. Cette position oblige les anciens pilotes de drones n’ayant pas fait les démarches en 2019, à repasser l'examen afin de valider leur expérience-terrain, par l'obtention du CATT. L'examen théorique consiste en une épreuve écrite d'une durée de 1 h 30 sous la forme d'un questionnaire à choix multiples. Seront déclarés reçus, les candidats ayant validé 75 % des réponses.
Formation à la prise de vue par drone
Il est aujourd'hui reconnu qu'en dehors du champ d'application militaire, l'activité civile du drone soit essentiellement centrée autour de la prise de vue. Que ce soit pour des raisons de loisirs ou professionnelles, le drone apporte une vision et une configuration de ce qu'il filme, sous la forme d'une image, à bien des égards tout à fait surprenante. Pour ces bonnes raisons, certains organismes de formation proposent une formation spécifique et certifiante pour la maîtrise de la prise de vue dans le BTP et le génie civil. Il est encore possible de se former à la prise de vue dans le domaine de l'audiovisuel et de la communication. De toute façon, il est devenu impératif aujourd'hui pour tout pilote professionnel de drone, de maîtriser la technique de la vidéo aérienne et celle de la photo aérienne de jour comme de nuit.