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Prestation de prise de vue par drone, en France
Le pilotage de drone est davantage une compétence qu’un métier. Peu de professionnels l’exercent à titre d’activité principale, car la discipline fait partie d’un ensemble de techniques liées à la prise de vue.
En quoi consiste le pilotage de drone ?
Équipé d’un drone professionnel doté d’une caméra, le pilote de drone est chargé de réaliser des prises de vues aériennes fixes ou en mouvement. Pour cela, il s’aide d’une tablette et d’une application dédiée. Le drone ne sert pas uniquement à prendre des images pour le cinéma et l’audiovisuel. En effet, il sert aussi à prendre des mesures (de distance, de perte de chaleur par exemple en thermographie) pour obtenir des données utiles dans différents secteurs d’activité comme l’agriculture, l’industrie, la construction ou encore l’architecture. Pour effectuer ses prises de vue, il doit obtenir les autorisations de survol auprès de la préfecture, de la DGAC ou du service des armées selon les lieux de tournage.
Quels sont les prérequis pour piloter un drone ?
Le pilotage de drone à titre professionnel fait l’objet d’une réglementation très stricte. Le pilote de drone professionnel doit être déclaré auprès de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC). Dans un premier temps, il doit suivre une formation théorique auprès d’un centre de formation spécialisé. À l’issue d’un examen pratique auprès de la DGAC, le pilote reçoit un titre professionnel pour pouvoir exercer.
Quelles qualités attend-on du pilote de drone ?
Tous les opérateurs drone membres du réseau pilotes de drone en France sont déclarés à la DGAC (Direction Générale de l'Aviation Civile) avec un numéro ED et UAS FRA qui figure sur leur fiche respective. Ils sont aussi dûment assurés pour effectuer des prestations de prise de vues par drone en France (photographie aérienne, vidéo aérienne, cinéma).
Tous ont été minutieusement choisis par la banque d’images aériennes
pour la haute qualité de leurs services audiovisuels et leur professionnalisme en matière d'imagerie aérienne.
La mise en relation avec un télépilote de drone membre de notre réseau est gratuite.
Pilote de drone : est-ce un métier d’avenir ?
En seulement quelques années, le nombre de pilotes de drones a véritablement explosé. Pour autant, peut-on dire que c’est un métier d’avenir ? D’une part, si la loi est venue réglementer l’utilisation des drones à usage professionnel et obliger les candidats à suivre des formations obligatoires, peut-on affirmer que le pilotage de drone est devenu une vraie profession ? D’autre part, si la demande est en forte croissance, il est encore difficile d’en faire une activité à titre principal. Nous allons nous focaliser sur les difficultés relatives à l’accès et à l’exercice de ce métier où il semble y avoir beaucoup d’appelés pour peu d’élus.
Comment le pilotage de drone est-il devenu un métier ?
Le drone est arrivé progressivement en France comme une activité de loisir. Néanmoins, l’activité professionnelle s’est rapidement développée.
Une forte demande d’images de drone dans de nombreux secteurs d’activité
Quand on parle de réalisation de films au drone, on pense à première vue au secteur de l’audiovisuel. En effet, les prises de vues au drone ont permis de réaliser des plans plus précis, plus stables et plus impressionnants dans le cinéma. Ils ne sont pas uniquement utilisés pour le tournage de séquences aériennes, mais aussi pour des plans rapprochés en mouvement. En effet, sur cet exercice, le drone est bien plus stable qu’un Stedicam. On utilise également les drones pour la réalisation d’émissions de télévision, pour filmer des compétitions sportives (matchs de sports collectifs, de courses…) ou pour la réalisation de films d’entreprise.
En réalité, la demande d’images filmées au drone est bien plus variée. On les utilise aussi dans le domaine de l’agriculture pour la surveillance des cultures et la délimitation des parcelles. Dans la construction, le drone est très utile pour le suivi des chantiers et les vérifications de conformité des ouvrages. De grandes sociétés dans le domaine des transports et de l’énergie ont développé des services en interne qui emploient des pilotes de drones pour vérifier les infrastructures (voies ferrées pour la SNCF, éoliennes, ponts, pylones électriques,…). Le drone est également une solution pour les entreprises qui souhaitent assurer la sécurisation de leur sites et bâtiments. Quant au domaine de la logistique (livraison de colis), il s'agira de vols automatisés quand la législation sera mise à jour, le cas échéant.
Une réglementation spécifique de la profession
Très rapidement, la loi est venue réglementer l’activité de pilotage de drone afin de distinguer celle de « loisir » de la réalisation de films à usage professionnel. En effet, le drone est un aéronef télépiloté qui va emprunter l’espace aérien. Cela dépend donc de la DGAC (direction de l’aviation civile). Depuis le 1er janvier 2019, la loi impose aux pilotes de loisirs possédant un drone de plus de 800 g de passer une formation gratuite en ligne puis d’être déclarés sur la plateforme Alpha Tango. En revanche, pour les professionnels, la loi exige depuis 2018 une formation théorique et l’obtention d’un titre professionnel à l’issue d’un examen pratique auprès de la DGAC pour pouvoir exercer.
Depuis le 1er janvier 2021, un règlement européen est entré en vigueur afin de préciser et d’harmoniser la législation en créant notamment différentes catégories de drones selon leur poids. En fonction de ces catégories, les formalités administratives et les conditions de survol (à vue, hors vue, survol de foule, survol rapproché) feront l’objet de règles strictes.
Quels sont les freins au développement d’une activité pérenne ?
Selon la DGAC, le nombre de pilotes professionnels déclarés est passé de 3500 à 7510 de 2017 à 2018. Au début de l’année 2019, ce chiffre était à la baisse avec 7075 pilotes. Cela montre que la profession n’a pas eu le développement qui était annoncé au départ.
Un marché professionnel rapidement saturé
À partir de 2017, les demandes de formations ont explosé dans le secteur. En effet, en France, ces formations peuvent entrer dans le cadre de celles qui sont prises en charge par le compte personnel de formation (CPF). Nombreux sont ceux qui se sont lancés dans l’aventure et le marché professionnel s’est trouvé très rapidement saturé.
Malheureusement, devenir pilote de drone nécessite des compétences qui vont bien au-delà des quelques jours de formations exigées par la DGAC. Les commanditaires demandent aussi le regard d’un photographe, des compétences de montage ou encore des connaissances spécialisées dans certains domaines pour réaliser les bonnes prises de vue (comme dans le domaine de la construction par exemple). Dans les secteurs d’activité plus techniques, le recours au drone a pour objectif de recueillir des données à analyser et nécessite que le pilote ait des connaissances dans ces domaines.
Finalement, le drone est encore davantage perçu comme un outil, et le certificat de pilote constituerait davantage une compétence supplémentaire à mettre en avant sur son CV. Il semblerait selon les chiffres de la DGAC que peu de pilotes de drones exercent leur activité à titre principal à l’exception de ceux qui ont d’autres compétences en matière d’audiovisuel (montage, étalonnage, mixage, effets spéciaux, autres techniques de prise de vue…). La plupart des professionnels déclarés exercent une autre profession à côté.
Une réglementation et des formalités très lourdes
Faire voler un drone professionnel est soumis à une réglementation très stricte, surtout quand le drone est lourd et qu’il faut le faire voler à une certaine altitude (vol hors vue). Or, la législation en France est sur le point d’évoluer avec la mise en place de la nouvelle réglementation européenne. Le pilote de drone doit donc effectuer régulièrement un travail de veille pour connaître le droit en vigueur. De plus, l’occupation de l’espace aérien requiert des autorisations administratives. Par exemple, le délai d’obtention de l’autorisation préfectorale, qui est la plus courante est d’environ 5 jours ouvrés. Cependant, certains plans de vol nécessitent des autorisations particulières qui peuvent être traitées dans un délai de 1 mois. Cette rigueur administrative peut constituer un frein pour de nombreux professionnels.
Peut-on entrevoir de nouvelles perspectives ?
Pour autant, dire que l’avenir du métier de pilote de drone est incertain n’est pas vrai. En effet, si la demande n’a pas explosé aussi rapidement que les experts l’avaient prédit, celle-ci est bien réelle. Néanmoins, la tendance tend à confirmer que le pilote devra se spécialiser dans certains domaines particuliers (thermographie, inspection technique, sécurité, cartographie, architecture…), car il ne pourra pas raisonnablement s’adapter à toutes les demandes. De plus, la compétence de pilotage doit être complétée par d’autres compétences dans le domaine de l’image et de l’audiovisuel afin de fournir une prestation correcte.
AERO7 (drone Perpignan, Carcassonne, Toulouse)
66 - Pyrénées-Orientales 65 - Hautes-Pyrénées 31 - Haute-Garonne 11 - Aude 09 - Ariège
AIRbuzz (drone Versailles, Nanterre, Hauts-de-Seine)
92 - Hauts-de-Seine 78 - Yvelines 75-17 - Paris 17e 75-16 - Paris 16e 75-15 - Paris 15e 75-14 - Paris 14e 75-09 - Paris 9e 75-08 - Paris 8e 75-07 - Paris 7e 75-06 - Paris 6e 75-02 - Paris 2e 75-01 - Paris 1er 28 - Eure-et-Loir
D COM DRONE (Paris, Seine-et-Marne)
95 - Val-d'oise 89 - Yonne 77 - Seine-et-Marne 75-20 - Paris 20e 75-19 - Paris 19e 75-18 - Paris 18e 75-13 - Paris 13e 75-12 - Paris 12e 75-11 - Paris 11e 75-10 - Paris 10e 75-05 - Paris 5e 75-04 - Paris 4e 75-03 - Paris 3e 10 - Aube
Dragonfly-Production (drone Limoges, Limousin)
87 - Haute-Vienne 36 - Indre 23 - Creuse 19 - Corrèze 18 - Cher 15 - Cantal 03 - Allier
Drone Pictures (drone Marseille, Avignon, Cannes)
84 - Vaucluse 83 - Var 34 - Hérault 30 - Gard 2b - Haute-corse 2a - Corse-du-sud 26 - Drôme 13 - Bouches-du-Rhône 06 - Alpes-Maritimes 05 - Hautes-Alpes 04 - Alpes-de-Haute-Provence
FlyUp Drone (Nantes, Brest, Vannes)
56 - Morbihan 44 - Loire-Atlantique 29 - Finistère 22 - Côtes-d'armor
Grenoble Drone Vision (Lyon-Chambéry)
74 - Haute-Savoie 73 - Savoie 69 - Rhône 63 - Puy-de-Dôme 43 - Haute-Loire 42 - Loire 38 - Isère 01 - Ain
ILARA Drone (Rouen, Caen, Le Havre)
76 - Seine-Maritime 61 - Orne 50 - Manche 27 - Eure 14 - Calvados
L'ATELIER DU CIEL (drone La Rochelle - Vendee)
86 - Vienne 85 - Vendée 79 - Deux-Sèvres 17 - Charente-Maritime 16 - Charente
LET'S FLY PRODUCTION (drone Lille, Calais, Amiens)
80 - Somme 62 - Pas-de-Calais 59 - Nord 51 - Marne 08 - Ardennes 02 - Aisne
Macareux Productions (drone Rennes, Laval, Angers)
53 - Mayenne 49 - Maine-et-Loire 35 - Ille-et-Vilaine
SKYPIC (drone Strasbourg, Metz)
70 - Haute-Saône 68 - Haut-Rhin 90 - Territoire de Belfort 88 - Vosges 67 - Bas-Rhin 71 - Saône-et-Loire 57 - Moselle 55 - Meuse 54 - Meurthe-et-Moselle 52 - Haute-Marne 25 - Doubs
SPIRITPROD33 (drone Bordeaux, Gironde, Aquitaine)
64 - Pyrénées-Atlantiques 47 - Lot-et-Garonne 40 - Landes 33 - Gironde 32 - Gers 24 - Dordogne